PREVI : L’équipe de mise en œuvre présente le projet aux autorités administratives des régions du Nord, Centre-Nord et du Sahel.

A la suite de l’atelier de lancement du Projet de Prévention de la radicalisation et de l’extrémisme Violent (PREVI) dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel, tenue à Ouagadougou en mars dernier, une partie de l’équipe projet a effectué des sorties dans les Régions, Provinces, Communes et Départements concernés par le projet. L’objectif de ces visites d’échanges était double. Il s’agissait de présenter le projet aux autorités locales, puis demander leur adhésion pour la réussite des actions qui seront développées dans leurs ressorts territoriaux.

Le Projet de Prévention de la radicalisation et de l’extrémisme Violent (PREVI) dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel est né d’une initiative du consortium Association Jeunesse pour le Développement du Sahel (AJDS) et Centre Diocésain de Communication (CDC), chef de file. Ces deux (02) structures accompagnées financièrement dans la concrétisation de cette idée par l’Ambassade des Pays-Bas, interviennent dans seize (16) communes des régions ci-dessous mentionnées. Il s’agit précisément des communes de Dori, Gorom-Gorom, Falangountou, Seytenga, Bani, Sapelga, Titabé et Sebba dans la région du Sahel ; de celles de Kongoussi et Rollo dans le Centre Nord ; puis Ouahigouya, Seguenega, Gourcy, Bassi Titao et Ouindigui dans le Nord.

L’objectif général du projet est de contribuer à la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent des jeunes et des femmes dans ces zones. L’équipe projet pour atteindre cet objectif, a jugé nécessaire d’impliquer et de travailler en synergie d’actions avec les autorités locales de ses zones d’intervention. C’est ce qui a expliqué ces rencontres d’informations auprès d’elles en vue de favoriser une meilleure appropriation du projet et obtenir leur adhésion.

 Les activités à mettre en œuvre dans le cadre du projet dureront trois (03) ans et sont de trois (03) ordres majeurs. Il s’agit essentiellement en premier lieu des activités de renforcement de capacités qui passeront par les formations, les émissions radiophoniques ainsi que les séances de sensibilisation. Ensuite il est question de la mise en place et de l’accompagnement des mécanismes endogènes de prévention de l’extrémisme violent et de promotion de la paix et la cohésion sociale. Enfin, les actions du projet concernent l’appui technique et financier des jeunes et des femmes en entreprenariat.

Les autorités rencontrées ont reconnu les activités prévues pertinente. Ce qui a favorisé adhésion et leur engagement à accompagner les activités au besoin. Elles n’ont pas manqué cependant de faire des recommandations et partager des expériences à leurs hôtes face aux thématiques qui seront abordées.  Pour finir, des souhaits de voir le projet impacter réellement ses principales cibles, ont été formulés en leur endroit.

Anais MONE, Chargée de communication

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