Du 25 au 06 juillet 2023, s’est tenu respectivement dans les communes de Ouahigouya , Gourcy et Kongoussi, des ateliers de formations au profit de 300 leaders religieux et communautaires sur la fraternité humaine et l’acceptation mutuelle. Ces activités avaient pour objectif d’améliorer les capacités des acteurs étatiques et non étatiques de la zone d’intervention du projet sur le respect des droits humains et la prévention de l’extrémisme violent. Elles s’inscrivaient dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet « Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violent dans les régions du Sahel, du Nord et du Centre-Nord du Burkina Faso » (PREVI).
Depuis 2015, le Burkina Faso connait une détérioration de sa situation sécuritaire et une montée de l’extrémisme violent et des conflits intercommunautaires qui ont conduit à une urgence humanitaire sans précédent. Cette situation a bouleversé les économies locales et déchiré le tissu social déjà mis à l’épreuve par un taux de pauvreté parmi les plus élevés dans le monde surtout en ce qui concerne la frange jeune et les femmes.
Pour contribuer à endiguer le problème de la radicalisation, de l’extrémisme violent , que le Centre Diocésain de Communication, (CDC) à travers le projet « Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme violent » (PREVI) , dans le cadre de la mise en œuvre des activités a organisé séquentiellement des ateliers de formations au profit de 300 leaders religieux et communautaires sur la fraternité humaine et l’acceptation mutuelle dans les communes de Ouahigouya , Gourcy et Kongoussi. Lors de ces formations, une méthode participative fut adoptée et les travaux ont été organisés sur forme de modules, présentés par des facilitateurs.
Pour chaque module les différents facilitateurs sont partis d’une évaluation des connaissances des participants sur les concepts clés du thème. Ainsi, il ressort lors des discussions que la fraternité humaine et l’acceptation mutuelle est le fait que des hommes d’une même société vivent ensemble dans le soutien, la solidarité, l’entraide ce qui est gage d’un bon vivre ensemble et d’une bonne cohésion. Dans ce même sens, le chef coutumier de Guir-Guiri ajoutait que : « ce cadre d’’échange est vraiment important pour les acteurs qui sont engagés dans la quête de la cohésion sociale car cela leur permet de renforcer davantage leurs connaissances sur des thématiques diversifiées qui contribueront à développer des stratégies d’intervention sur le terrain pour un retour d’une paix durable pour le Burkina Faso » .Quant à l’un des facilitateurs Monsieur Abbé Saidou Etienne OUEDRAOGO, la raison de ces rencontres était de trouver des solutions aux problèmes que vit le Burkina-Faso actuel et de faire revivre le bon vivre ensemble. Il avait par ailleurs exhorté les participants à faire de ces jours d’échanges des cadres de partage d’expériences et d’idées enrichissantes pour qu’ils nous soient tous profitables.
Les participants eux, au sortir de ces différentes formations ont manifesté leur reconnaissance au Centre Diocésain de Communication pour la tenue et la réussite de celles-ci. Ils ont pris des engagements à mettre en pratique dès leur retour dans leurs zones d’interventions afin de contribuer efficacement au retour d’une paix.
En rappel, PREVI est mis en œuvre par le consortium AJDS et CDC et financé par le Ministère des affaires étrangères néerlandais via l’Ambassade Royale des Pays-Bas. Le CDC est par ailleurs chef de file, dans 16 communes des régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel. Il a une durée de trois (03) ans.
T. Edwige. Michelle. OUEDRAOGO, chargée de la communication.
